TAWARA 2021

La TaWaRa 2021 sera le premier entrainement longue distance. En ce 1er mai 2021, la plus longue distance parcourue par Hervé est de 32km. Ils ont été réalisés lors des 6h de l’Erdre 2020 seulement 1 mois après avoir débuté le SUP.  Les 6h de l’Erdre est une course en faveur de la lutte contre le cancer du sein.

Mais revenons à la TaWaRa. Alors pourquoi cette course ? Tout d’abord, de la longue distance, très longue, parfaite pour pousser ses limites, tant physiques que mentales. Les 78 km seront à réaliser dans un délai maximum de 12h50. Ensuite, un cadre magnifique, tout au long de la descente du Tarn. La navigation se fera sur un plan d’eau très varié avec des portions en classe 2 et classe 3.

Basiquement, un cours d’eau de classe 2 sont irréguliers et comprennent quelques rapides sans difficulté particulière, des remous moyens et des obstacles faciles à franchir. On peut dire qu’un cours d’eau classe 2 est accessible à un niveau débutant. Un cours d’eau classe 3 qualifie des rivières plus compliquées, considérées comme sportives de par la présence de rochers, faisant naitre de gros rapides, tourbillons et remous. Les obstacles sont donc variés mais visibles. On peut dire qu’un cours d’eau classe 3 est accessible à un niveau intermédiaire. Le challenge sera donc double, entre longue distance et première navigation en rivière, qui plus est avec du classe 3.

Cette année, objectif simple, finir la course dans les temps.

Le départ a été donné à 8h30 le 13 juin. A l’eau, les kayaks, sur la plage, les SUP. Pour décrire le départ, un joyeux bazar !! les premiers méandres sont étroits, de petits courants assez traitres, pas mal de planches en travers, des chutes, bref, les SUPers débutants comme moi prennent leurs marques. Après, enchainements entre rapides & flat. Pas de monotonie, les 9h38 que je vais passer sur la planche ne paraissent pas long, fatiguant, oui, surtout les 4 derniers kilomètres. Le passage de La Sablières se fait à genoux et au final, moins impressionnant que prévu. Le Viaduc de Millau, somptueux, majestueux et un peu traitre. Sortie de méandre, on l’aperçoit, on y est, le kilomètre 55 approche……et bien non, plus d’une heure de rame pour enfin passer dessous.

Ce qu’il faut retenir de la TaWara c’est que c’est faisable, que le paysage vaut le déplacement, que les bénévoles sont tops, que l’ambiance entre participants est conviviale et que la nature est omni présente, entre poissons, oiseaux, flore, pics rocheux, …. Alors si vous hésitez, je ne peux que vous conseiller de vous jeter à l’eau.

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